jeudi 20 mars 2014

On parle encore de nous… dans le numéro printanier du magazine Kiblind


Dans l'œil de Naples est présenté dans Kiblind. Merci à Maxime pour ce coup de pouce.


On parle de nous… sur le site de Radici


La magazine a annoncé sur son site pendant une quinzaine de jours le projet Dans l'œil de Naples et devrait récidiver fin avril 2014. Merci à eux !

jeudi 13 mars 2014

Nouvelle collaboration donc nouvelle affiche


La librairie Un petit noir s'associe au projet Dans l'Œil de Naples et accueillera une soirée sur le thème “Naples dans la littérature polar”. Des livres de l'auteur napolitain Maurizio di Giovanni seront notamment présentés.

Un petit noir est aussi une librairie qui sert un très bon caffè, il était donc très important qu'un lien se créé.

mardi 11 mars 2014

VOCE 'E NOTTE + Naples et la musique



VOCE 'E NOTTE est né à Lyon en 2010 à l’initiative de Giacomo Anastasi. La formation tourne depuis plus de dix ans. Le répertoire est celui de la chanson traditionnelle du sud de l’Italie, notamment de Naples, de la fin du XVIIes. aux années 50. Giacomo Anastasi est guitariste, compositeur et arrangeur. La Compagnie Soleluna l’intègre en 2010 au spectacle Voir Naples et mourir en tant que guitariste, mandoliniste et chanteur. Depuis, il est la pièce musicale maîtresse de la Compagnie Soleluna et intervient sur la plupart des créations.

Le 15 mai 2014, jour du vernissage de l'exposition photo, Giacomo sera accompagné par Pascal Bonnet à la basse et Gilles Carrion aux percussions.




Roberto Murolo en compagnie de l'acteur Totó.


Naples et la musique

Le mythe fondateur même de Naples, l’ancienne cité grecque, est lié à la sirène Parthénope dont les prêtresses prophétisaient en chantant. Le chant est ainsi un vrai moyen d’expression à Naples où l’on prie, on proteste, on se réjouit et on crie sa douleur en chantant. Certains témoignages rapportent que le roi de Naples et de Sicile, Frédéric II, excédé par les chants qui envahissaient jour et nuit les rues, fit un édit qui visait à en limiter la fréquence. Ces voix sont les descendantes directes des monodies grecques, tout autant que des hymnes à la Vierge entonnés lors des fêtes religieuses en milieu paysan. 

Dans l’antiquité, en dehors de quelques simulations, aucune trace écrite n’a été trouvée. Ce n’est qu’à partir du début du XIIIe s. que l’on commence à transcrire quelques textes de chants populaires.  Dès le début du XVIe siècle, l’écho de la musique napolitaine se répand en Europe, notamment grâce aux villanelles. Nés à la campagne et adoptés par la ville, ces chants ont un succès retentissant. À partir du XVIIe s., Naples devient la capitale européenne de la musique avec ses trois cents compositeurs qui rayonnent dans toutes les cours. Au XVIIIe s., le père de Wolfgang Amadeus Mozart en témoigne dans une des lettres adressées à son fils : « Où ai-je le plus de chances de réussir ? En Italie peut-être où à Naples seulement, il y a au moins trois cents Maîtres... ou à Paris où les compositeurs se comptent sur le bout des doigts ? ».

En 1737 s’achève la construction du San Carlo, le « plus beau théâtre du monde » d’après Stendhal, mais surtout le premier opéra de l’histoire (La Scala de Milan date de 1778 et La Fenice de Venise de 1792).  Le peuple, lui, chante et danse au rythme de la tarentelle qui, née sous l’enseigne de danse religieuse, à l’instar de la tammurriata1, vient désormais accompagner les chants traditionnels. 

Au XIXe et jusqu’à la moitié du XXe siècle, la production de chansons bat son plein. Les paroliers de cette époque étaient souvent des poètes de grande envergure, comme Salvatore Di Giacomo, Libero Bovio, Ferdinando Di Capua (auteur de ‘O sole moi). Les musiques étaient composées par des musiciens de reconnus parmi lesquels Gaetano Donizetti.
Maria Franchini

L'article intégral

1. Tarentelle de la région de Naples, son nom vient du grand tambour sur cadre chargé de cymbales la 'tammorra'. Les tammurriates sont notamment jouées durant la semaine de Pâques. La musique, au rythme irrégulier et frénétique, et la danse dégagent un climat entre sacré et profane.

mercredi 5 mars 2014

L'Intervallo de Leonardo di Costanzo



Naples, une bâtisse désaffectée. Drôle d'endroit pour une rencontre : c'est là que deux adolescents vont vivre une journée particulière. Elle, jeune fille plutôt effrontée, a été emmenée là par un clan de la Camorra pour avoir désobéi aux consignes. Salvatore, plus introverti, vendeur ambulant, doit s'inventer geôlier pour rendre un petit service à ceux qui font la loi dans le quartier. Tous deux s'observent, se testent dans cet univers clos.
Di Costanzo, venu du documentaire, signe une première fiction juste et sensible, avec deux comédiens non professionnels épatants. Tout sonne vrai dans ce huis clos aux brèches inattendues. Le réalisateur unit habilement réalité sociale dure — manipulation et tension entretenue par la ­Camorra — et fuite dans l'imaginaire. Cette réclusion a valeur d'expérience initiatique : les protagonistes se cherchent, entre révolte et soumission.
Jacques Morice, Télérama

Trois extraits commentés par le réalisateur Leonardo di Costanzo sur le site de Télérama