dimanche 11 mai 2014

Ma chi sei, Cédric Vigneault ?




© Emmanuelle Cocud


Cédric Vigneault est photographe depuis dix ans et un peu plus. Ses travaux sont consultables sur le site suivant :  site Picasa Vigneault 

Ses travaux s'inscrivent en général dans le temps (6 ans pour Ceci n'est pas Cuba, le projet napolitain a débuté en 2007) mais il peut aussi arriver que l'exécution soit très rapide comme pour Veni vedi vixi. Revenir sur les lieux, comprendre un contexte et traduire ses impressions sous diverses formes sont bien souvent les premières étapes pour mettre en place l'idée. La réalisation du projet final prend souvent une dimension collective en associant des personnes enthousiastes et d'autres artistes pour appuyer ou prolonger le thème de l'exposition. En voici quelques exemples :



L'exposition a eu lieu en collaboration avec l'AMCT (Amis de la Mémoire du Camp Tsigane) le 27 avril 2011 dans le cadre de la journée nationale du souvenir de la déportation. Le groupe de jazz tsigane Lanlan Weiss était invité à se produire à cette occasion. Jacques Sigot, historien du camp, assurait une conférence sur la création du camp.



À Lyon, en collaboration avec l'institut Cervantès, la Maison de l'Amérique latine de Lyon et l'institut culturel italien de Lyon, une triple exposition "Ceci n'est pas Cuba" a vu le jour. Ceci n'est pas Cuba fait un parallèle entre la situtation cubaine et le roman de Dino Buzzati Le Désert des Tartares.



Cet enthousiasme, je l'ai trouvé ici, à Lyon et à Naples.

lundi 5 mai 2014

Presse suite... L'Incontournable + Topo

Topo, le magazine des bibliothèques lyonnaises a réservé une page à l'exposition Dans l'oeil de Naples dans son numéro de mai-juin 2014.


L'Incontournable magazine mentionne l'exposition dans sa rubrique "Les Nouvelles du marché de l'Art".
 

vendredi 2 mai 2014

Le site Altritaliani, una bella relazione

Una bella relazione. Certo. Le site Altritaliani.net (site culturel et de débats sur l'actualité italienne) avait présenté le projet naissant Dans l'oeil de Naples sur sa galerie virtuelle en 2010. La creatura è cresciuta. Depuis le projet a muri et s'est étoffé. Altritaliani.net poursuit ses encouragements et soutient cette nouvelle version à travers un bel article richement illustré. Un grand merci à Evolena pour avoir entretenu ce lien.


mercredi 30 avril 2014

OO/blik


OO/blik. Un logotype qui n'est pas sans rappeler une paire d'yeux qui fixe avec un air curieux les projets que d'autres yeux ont imprimé sur une pellicule. Ce laboratoire, spécialisé en impression numérique et basé à Pommiers, a assuré les tirages de l'exposition Dans l'œil de Naples et le contre-collage.

jeudi 24 avril 2014

Le cinéma Le Zola


Dans l'oeil de Naples est annoncé sur le site du cinéma Le Zola. On peut dire que ça tombe bien puisque la soirée cinéma du 22 mai 2014 se déroulera dans ses murs. Sandrine Dias, la directrice a accepté avec sympathie le projet mené par Bocca al lupo et la société Dante Alighieri de Lyon. La soirée débutera à 18h30 avec la projection d'In purgatorio, et sera suivie par celle de L'Intervallo à 20h30. Les deux films seront précédés d'une courte présentation et à l'issue des deux projections une petite discussion aura lieu menée par Giampaolo Pinna, responsable de le Dante et grand soutien du projet.

Métro A (dir. Vaux en Velin) - arrêt République.

lundi 14 avril 2014

L'expo est partie de là, rue Saint Polycarpe à Lyon

© photo Didier Nicole

Difficile de la manquer, elle est grande, spacieuse, une salle des pas perdus pour petits et grands pieds et autant d'yeux de passage, c'est là que seront exposées les 23 photographies que composent le sujet Dans l'œil de Naples.

La salle d'exposition se situe au centre de la bibliothèque avec d'un côté, à droite, un espace dédié aux enfants et aux amoureux de l'illustration, et de l'autre, à gauche donc, le domaine des adultes. Au sol, des signes à interpréter.

La bibliothèque ouvre ses portes rue Saint-Polycarpe aux pieds d'un quartier, les pentes de la Croix-Rousse, qui présente de fortes similitudes avec les quartiers espagnols de Naples : église monumentale encastrée, rues étroites orientées est/ouest baignées par une lumière diffuse dans l'air et géométrique au sol, bâtiments hauts et densément peuplés, ambiance populaire et rues vivantes.

La configuration de la pièce, la situation de la bibliothèque sonnaient comme une évidence et alimentaient un fort désir d'exposer dans ces murs. Merci à Fatiha Toumi et Yves Cadet d'avoir permis à ce projet d'aboutir.




Un nouveau soutien



Un autre soutien, le magazine Focus-in qui évoque l'actualité italienne vue par la diaspora italienne installée en France.

jeudi 20 mars 2014

On parle encore de nous… dans le numéro printanier du magazine Kiblind


Dans l'œil de Naples est présenté dans Kiblind. Merci à Maxime pour ce coup de pouce.


On parle de nous… sur le site de Radici


La magazine a annoncé sur son site pendant une quinzaine de jours le projet Dans l'œil de Naples et devrait récidiver fin avril 2014. Merci à eux !

jeudi 13 mars 2014

Nouvelle collaboration donc nouvelle affiche


La librairie Un petit noir s'associe au projet Dans l'Œil de Naples et accueillera une soirée sur le thème “Naples dans la littérature polar”. Des livres de l'auteur napolitain Maurizio di Giovanni seront notamment présentés.

Un petit noir est aussi une librairie qui sert un très bon caffè, il était donc très important qu'un lien se créé.

mardi 11 mars 2014

VOCE 'E NOTTE + Naples et la musique



VOCE 'E NOTTE est né à Lyon en 2010 à l’initiative de Giacomo Anastasi. La formation tourne depuis plus de dix ans. Le répertoire est celui de la chanson traditionnelle du sud de l’Italie, notamment de Naples, de la fin du XVIIes. aux années 50. Giacomo Anastasi est guitariste, compositeur et arrangeur. La Compagnie Soleluna l’intègre en 2010 au spectacle Voir Naples et mourir en tant que guitariste, mandoliniste et chanteur. Depuis, il est la pièce musicale maîtresse de la Compagnie Soleluna et intervient sur la plupart des créations.

Le 15 mai 2014, jour du vernissage de l'exposition photo, Giacomo sera accompagné par Pascal Bonnet à la basse et Gilles Carrion aux percussions.




Roberto Murolo en compagnie de l'acteur Totó.


Naples et la musique

Le mythe fondateur même de Naples, l’ancienne cité grecque, est lié à la sirène Parthénope dont les prêtresses prophétisaient en chantant. Le chant est ainsi un vrai moyen d’expression à Naples où l’on prie, on proteste, on se réjouit et on crie sa douleur en chantant. Certains témoignages rapportent que le roi de Naples et de Sicile, Frédéric II, excédé par les chants qui envahissaient jour et nuit les rues, fit un édit qui visait à en limiter la fréquence. Ces voix sont les descendantes directes des monodies grecques, tout autant que des hymnes à la Vierge entonnés lors des fêtes religieuses en milieu paysan. 

Dans l’antiquité, en dehors de quelques simulations, aucune trace écrite n’a été trouvée. Ce n’est qu’à partir du début du XIIIe s. que l’on commence à transcrire quelques textes de chants populaires.  Dès le début du XVIe siècle, l’écho de la musique napolitaine se répand en Europe, notamment grâce aux villanelles. Nés à la campagne et adoptés par la ville, ces chants ont un succès retentissant. À partir du XVIIe s., Naples devient la capitale européenne de la musique avec ses trois cents compositeurs qui rayonnent dans toutes les cours. Au XVIIIe s., le père de Wolfgang Amadeus Mozart en témoigne dans une des lettres adressées à son fils : « Où ai-je le plus de chances de réussir ? En Italie peut-être où à Naples seulement, il y a au moins trois cents Maîtres... ou à Paris où les compositeurs se comptent sur le bout des doigts ? ».

En 1737 s’achève la construction du San Carlo, le « plus beau théâtre du monde » d’après Stendhal, mais surtout le premier opéra de l’histoire (La Scala de Milan date de 1778 et La Fenice de Venise de 1792).  Le peuple, lui, chante et danse au rythme de la tarentelle qui, née sous l’enseigne de danse religieuse, à l’instar de la tammurriata1, vient désormais accompagner les chants traditionnels. 

Au XIXe et jusqu’à la moitié du XXe siècle, la production de chansons bat son plein. Les paroliers de cette époque étaient souvent des poètes de grande envergure, comme Salvatore Di Giacomo, Libero Bovio, Ferdinando Di Capua (auteur de ‘O sole moi). Les musiques étaient composées par des musiciens de reconnus parmi lesquels Gaetano Donizetti.
Maria Franchini

L'article intégral

1. Tarentelle de la région de Naples, son nom vient du grand tambour sur cadre chargé de cymbales la 'tammorra'. Les tammurriates sont notamment jouées durant la semaine de Pâques. La musique, au rythme irrégulier et frénétique, et la danse dégagent un climat entre sacré et profane.

mercredi 5 mars 2014

L'Intervallo de Leonardo di Costanzo



Naples, une bâtisse désaffectée. Drôle d'endroit pour une rencontre : c'est là que deux adolescents vont vivre une journée particulière. Elle, jeune fille plutôt effrontée, a été emmenée là par un clan de la Camorra pour avoir désobéi aux consignes. Salvatore, plus introverti, vendeur ambulant, doit s'inventer geôlier pour rendre un petit service à ceux qui font la loi dans le quartier. Tous deux s'observent, se testent dans cet univers clos.
Di Costanzo, venu du documentaire, signe une première fiction juste et sensible, avec deux comédiens non professionnels épatants. Tout sonne vrai dans ce huis clos aux brèches inattendues. Le réalisateur unit habilement réalité sociale dure — manipulation et tension entretenue par la ­Camorra — et fuite dans l'imaginaire. Cette réclusion a valeur d'expérience initiatique : les protagonistes se cherchent, entre révolte et soumission.
Jacques Morice, Télérama

Trois extraits commentés par le réalisateur Leonardo di Costanzo sur le site de Télérama


jeudi 27 février 2014

In Purgatorio de Giovanni Cioni


Le film s’inspire du culte du purgatoire à Naples. C’est une errance faite de rencontres, de lieux sacrés, d’histoires vécues, de témoignages et de rêves, une immersion dans le questionnement immanent au culte. Petite revue de presse.

"In purgatorio devient ainsi très vite une galerie de portraits, vrais, émouvants, ceux d'anonymes, de gens du peuple comme de figures pittoresques d'une cour des miracles, voleurs et pickpockets célestes proches de ces lieux de dévotion baroques. Se dégage ainsi d'une suite d'interviews, bercées par l'accent et le patois napolitains, une manière intense et poétique de pratiquer…"



"In Purgatorio se tient sur cette ligne fragile et évanescente entre morts et vivants. Giovanni Cioni filme les uns et les autres avec la même attention, le même respect, avec le même désir de les questionner et de les comprendre. Il arpente cimetière et ville de la même manière, foule au sortir du métro et amoncellement d’ossements. Si les vivants s’en trouvent plus fantomatiques, les morts sont bien vivants, parmi nous. Le super 8 et son grain nostalgique, le travail sur les cadres ombragés et les contrastes des couleurs avivent l’irréalité des images. Mais tout cela ne serait qu’une simple mise en scène si ce parallèle n’émergeait pas de lui-même de tous ceux qu’il interroge. Et plus encore, s’il n’était pas lui-même pris à partie par ceux qu’il filme dans ses croyances, dans son geste cinématographique, renvoyé à ses propres questions, à sa propre présence ici. Parce qu’il reste dans l’ombre de la caméra, le réalisateur celui par qui un regard advient, et par ce regard, le témoignage d’une existence. Ce regard, c’est aussi le nôtre, celui du spectateur, derrière cette caméra, scrutant les fantômes de la toile, qui pourra attester de l’existence de ceux qu’il aura vu. Les morts et les vivants, donc."

Anne Feuillère




Le film a été remarqué et/ou primé à plusieurs reprises :

Premio del pubblico 50 Festival dei Popoli, Firenze, novembre 20Premio Patrimoine de l’Immatériel, Cinéma du Réel, Parigi, aprile 2010 Premio FEMIS TITRA a Terra di Cinema, Tremblay, aprile 2010Menzione speciale Premio Casa Rossa, Bellaria Film Festival, giugno 2010
In concorso al Salina Doc Festival, settembre 2010
In concorso ai DOC IT Professional award
Menzione speciale Memoria Visioni Fuori raccordo film festival, Roma, novembre 2010


vendredi 21 février 2014

Mais c'est quoi cet œil de Naples ?




Le lien entre ces différents événements : l'exposition photographique, Dans l'œil de Naples.

Mais c'est quoi cet œil de Naples ? Ci-dessous, un début d'explication.

Naples, née Parthénope, se nourrit de mythologie depuis sa création et alimente un panthéon au culte vivace. Les figures sont parfois religieuses comme saint Janvier ou Padre Pio. Mais le plus souvent elles relèvent d'une forme d'animisme : les crânes, Maradonna, le cheval de Virgile (symbole de Naples pendant le royaume des Deux-Siciles et aujourd'hui protecteur des voyageurs), les chanteurs néo-melodico ou encore la camorra.

Le quotidien est baigné de cette spiritualité polymorphe entretenue par les habitants mais aussi par les visiteurs. Qui arpente les rues se retrouve au centre de cet Œil de la Providence (tel que le qualifie l'écrivain Gustav Herling) qui peut tour à tour se révéler bienveillant ou funeste. On l'enrichit de ses propres fantasmes et à chaque pas on se laisse porter dans l'inconscient d'une ville.


Selon la kabbale hébraïque, le monde ne serait qu’un ensemble de symbole à décoder derrière les apparences pour en extraire une réalité cachée. Chaque photographie sera à interpréter avec cette idée, comme un numéro de Smorfia napolitaine (le livre des rêves aussi appelé cabala) : derrière le signe visible existe un sens caché.

mardi 18 février 2014

L'Affiche


Soutenu par la bibliothèque de Lyon 1er, la mairie de Lyon 1er et la société Dante Alighieri, le projet Dans l'œil de Naples voit le jour. Je remercie donc amicalement et chaleureusement ces oreilles et ces yeux qui ont été sensibles au projet : Fatiha Toumi, Nawel Bab-Hamed et Giampaolo Pinna. Bocca al lupo est bien sur de la partie : elle coordonne, claironne à qui veut l'entendre.

lundi 17 février 2014

L'association


Bocca al lupo, association loi 1901.


L'association Bocca al Lupo est toute jeune puisqu'elle est née en janvier 2014. Elle se veut créatrice d'événements culturels et de liens sociaux, aussi bien par la mise en place d'expositions, ou de concerts mais aussi par l'édition de livres (photographie ou jeunesse).

Bocca al lupo est une expression pour souhaiter bonne chance en italien.